L’Union nationale des métiers de l’hôtellerie (UMIH) et le Groupement national des chaînes hôtelières (GNC) ont rendu public, le 4 février 2020, leur appel «Destination tourisme» aux maires.
Les deux syndicats d'employeurs du secteur de l'hôtellerie-restauration entendent profiter des prochaines élections municipales pour inviter les «maires à travailler (…) main dans la main pour être force de propositions afin que chacun bénéficie toute l’année du dynamisme économique généré par l’activité touristique». L'appel prend la forme d'un document structuré (1) autour de divers thèmes et 30 propositions.
30 propositions de travail en concertation au bénéfice du tourisme
Pour «favoriser l'attractivité» (9 prop.), «Destination tourisme» appelle à conjuguer amélioration de l'accueil (via notamment une charte entre professionnels et pouvoirs publics, le déploiement du Wifi, la signalétique) et développement d'une offre patrimoniale et événementielle, en s'appuyant sur un dialogue régulier. C'est l'occasion de rappeler la nécessité de «créer une licence IV qui sera attachée à la commune et qui ne pourra pas être transférée hors de la commune», ainsi que de promouvoir en priorité «des établissements qui respectent la réglementation et facilitent la réservation directe».
Concernant «la fiscalité et les plateformes» (4 prop.), les organisations de l'hôtellerie souhaitent une modération, une clarification (taxe de séjour, taxe sur les CHRD) et, parallèlement que soit «mis en place un numéro d’enregistrement national et les procédures de changement d’usage de la location meublée». En matière de «réglementation» (7 prop.), il est notamment souhaité que professionnels et pouvoirs publics se concertent plus étroitement pour régler de manière pragmatique la question des terrasses (instance dédiée, association des professionnels aux CCDSA, mesure du «dommage lié à la suppression des autorisations d’occupation (…) et la diminution des horaires d’ouverture»), et de mieux contrôler la conformité aux règles de «la délivrance des débits temporaires (…) et (…) licences à emporter».
Dans le domaine de «l'emploi» (5 prop.), les partenaires pourraient s'employer à mieux valoriser les métiers du tourisme, adapter l'offre de logement aux saisonniers, ou encore «développer l’expérimentation en zones rurales du dispositif “Entreprise apprenante”». Quant à «l'environnement» (5 prop.) les professionnels souhaitent que la coopération se développe autour de thèmes tels que «circuits courts», «solutions locales de gestion des déchets» et de valorisation, promotion des «établissements vertueux certifiés Ecolabel européen et Clef Verte».