Les syndicats professionnels des structures publics de spectacle se félicitent de la reprise autorisée à compter du 19 mai, mais ils souhaitent qu'elle s’inscrive dans un cadre durable. Les adhérents de l’USP-SV (Forces musicales, Profedim, Scènes publiques, Syndeac) se réjouissent du «principe fort (établi-NDLR) par la jurisprudence du Conseil d’État: nos établissements ne pourront plus jamais fermer, hors confinement généralisé» et apprécient positivement les «premières annonces concernant le soutien à l’emploi (comme-NDLR) des premiers signes positifs d’une volonté de répondre au désarroi social».
Pour une clarification urgente des conditions de la reprise
Ils resteront néanmoins vigilants quant au «principe d’une clause de revoyure permettant d’évaluer les conditions de la reprise sur le sort des artistes et techniciens», et quant au fait que «les trois leviers des filets de sécurité, soient actionnés au bon niveau (date anniversaire à bien positionner, aménagement de la clause de rattrapage, attention à porter au niveau des heures non-utilisées sur la période de référence allongée)». Ils se disent, par ailleurs, en attente de «clarification urgente des conditions dans lesquelles ils vont pouvoir se dérouler, en évitant le risques de décisions isolées soumises à la seule appréciation des préfets».
Par ailleurs, ils déplorent les «occupations de lieux culturels et déclarations des occupants qui créent une division inutile au sein d’une profession meurtrie par plus d’un an de crise» et appellent «au respect du cadre de négociations fixé entre les partenaires sociaux et l'État, que ce soit au niveau des branches ou de l’interprofessionnel».