Politiques, hauts fonctionnaires, DRH, experts, journalistes… Le Répertoire national des institutions professionnelles (RNIP) propose à la communauté des institutions professionnelles une vitrine adaptée aux attentes de ces publics exigeants.
Le double rôle du Répertoire national des institutions professionnelles
La fonction du RNIP n'est pas seulement celle d'un annuaire mais aussi – toutes proportions gardées– celle d'outils tels que le Système d'identification du répertoire des entreprises et des établissements (Sirene) ou le Répertoire national des associations (RNA).
Le RNIP organise l'information sur les institutions professionnelles pour:
- garantir aux acteurs du débat public une information accessible, fiable et normalisée sur les institutions qui les intéressent;
- permettre à chaque institution de communiquer tout en contribuant à la connaissance des «institutions professionnelles» comme quasi secteur institutionnel.
Les grands acteurs du débat public souhaitent maîtriser leur temps de recherche, de lecture, de traitement. Ils privilégient les services qui leurs leur proposent une information centralisée, organisée, complète, fiable et fraîche. Le RNIP leur garantit un point d'entrée unique dans le secteur institutionnel, plusieurs outils de recherche avancée, une information structurée par une classification à facettes, des données enrichies, validées et actualisées par les institutions elles-mêmes.
Syndicat professionnel, institution ordinale, chambre consulaire, juridiction spécialisée, maison de l’emploi, organisme de protection sociale, opérateurs de compétence… Le RNIP permet à toute institution professionnelle de communiquer dans un environnement qui:
- facilite son repérage;
- dessine immédiatement son profil;
- met en avant, dès qu'elle le souhaite, ses éléments de discours.
L'institution contribue en même temps à alimenter une base de données qui valorise les institutions professionnelles dans leur ensemble, produira des informations inédites sur ce qui reste un angle mort de la statistique, a vocation à tracer la carte de ce qu'il est urgent de reconnaître comme un ensemble institutionnel cohérent.
La structure du Répertoire national des institutions professionnelles
Le Répertoire national des institutions professionnelles s'appuie sur une base de données collaborative structurée par la classification «à facettes» qui organise l'information des institutions du travail, des professions et des entreprises. Cette classification s'apparente à celle de répertoires tels que Sirene parce qu'elle normalise fortement la description des institutions. Elle s'en distingue en ce qu'elle prévoit aussi des espaces dans lesquels ces institutions peuvent communiquer librement (avant-propos, présentation, missions, services, communiqués…).
Le RNIP regroupe des informations sur l'identification, le profil, les compétences, les instances, les ressources, les dirigeants, la communication des institutions professionnelles. La classification à facettes qui organise cet ensemble d'informations mobilise à son tour des classifications, des nomenclatures et des listes dont les principales sont:
• Un lexique des institutions professionnelles constitué à partir d'un relevé des catégories d'institutions telles qu'elles sont qualifiées dans la législation en vigueur;
• Une classification des formes juridiques à trois niveaux créée ad hoc à partir d'un relevé des différents types de personnes morales recodés dans le respect de la logique du droit français;
• La Nomenclature d'activités française (NAF) en vigueur de l'Institut national de la statistique et des études économique «principalement élaborée pour faciliter l'organisation de l'information économique et sociale» et dont dépend le Code APE (Activité principale exercée);
• La Nomenclature d'activités des institutions professionnelles (NAIP) conçue pour structurer l'information sur l'ensemble des activités exercées directement ouvia d'autres structures par les institutions professionnelles et dont dépend leur Code API (Activité principale de l'institution);
• La classificationdes conventions collectives regroupées pour l'information statistique (CRIS) élaborée par la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques du ministère du Travail afin d'organiser l'information statistique sur trois niveaux de regroupement des branches professionnelles;
• La liste des identifiants de conventions collectives (IDCC) qui sont les numéros d'ordre attribués par le ministère chargé du travail à chaque convention collective;
• Le Code officiel géographique (COG) publié par l'Institut national de la statistique et des études économiques pour traiter l'information aux différents niveaux de l'organisation territoriale française;
• Un lexique des formes de représentativité des institutions élaboré à partir d'un relevé des expressions employées dans les différentes sources de droit.
Cette classification à facettes structure les quelque 9 sections, 50 rubriques et 200 variables de l'espace collaboratif réservé à chaque institution professionnelle. Elle organise aussi les fiches des institutions auxquelles le public peut accéder librement dans le Répertoire national des institutions professionnelles proposé sur la plateforme.