Les principales organisations d'employeurs du secteur sportif demandent des décisions rapides d'aide économique et sociale pour les associations et entreprises.
Baisses du «nombre des licenciés», «des ressources des clubs professionnels, des organisateurs d’évènements et des gestionnaires d’équipements», de la «fréquentation» et du «chiffre d'affaires» des «salles de fitness et entreprises de loisirs actifs»… «Le sport, à l’instar du tourisme et de la culture, est l’un des secteurs d’activités les plus affectés par la crise sanitaire, économique et sociale », explique le Conseil social du mouvement sportif.
Prolonger les dispositifs dérogatoires, supprimer la taxe sur les salaires
S'il soutient «les annonces du Premier ministre (…) pour aider à la création d’emplois, soutenir les clubs, favoriser la transition énergétique des équipements sportifs et le développement numérique», ainsi que «l'action exceptionnelle des pouvoirs publics durant la période de confinement», et s'il entend être «dans un esprit de collaboration avec les pouvoirs publics», le CoSMos n'en appelle pas moins à des mesures d'urgence pour «renforcer la confiance du secteur».
De son côté, le Conseil national des employeurs d’avenir estime «dévastateur» l’effet des «annonces d'Olivier Véran» sur les restrictions sanitaires. S’il prend acte des différents soutiens publics aux associations face à la crise, dont «120 millions d'euros pour le secteur sportif dans le cadre du plan de relance», le CNEA réclame plus de volontarisme. Il suggère de prendre en urgence, des mesures telles que: «dédié à l’éducation populaire»; prolongation des «dispositions dérogatoires (activité partielle, accès au fonds de solidarité, PGE, exonération des cotisations sociales…)»; suppression de la «taxe sur les salaires»; mobilisation du Fonjep pour soutenir l’emploi.
L’organisation professionnelle plaide aussi pour une aide aux ménages pour l’accès aux loisirs.