Les organisations représentant les professionnels de l'hôtellerie-restauration continuent à exprimer leur colère sur les restrictions imposées aux bars pour freiner la pandémie Covid.
Pour les principaux syndicats professionnels de l'hôtellerie-restauration (Groupement national des indépendants, Union des métiers de l'hôtellerie, Groupement des chaînes hôtelières, Syndicat national de la restauration thématique et commerciale), «la décision (…) de laisser ouverts les restaurants et tous les établissements assurant une activité de restauration assise en zone d’alerte maximale en contrepartie de la mise en place d’un protocole sanitaire renforcé» est une bonne chose. Bémol à leur satisfaction est toutefois mis en ce qui concerne «l’abaissement du nombre de convives maximum à une même table». En revanche, ils ne décolèrent pas contre «la fermeture de l’ensemble des bars», en dépit de leur proposition que soit laissé ouvert tout établissement qui «pouvait asseoir sa clientèle à des tables et donc respecter le protocole sanitaire applicable aux restaurants», recalée par le Haut Conseil à la Santé publique (HCSP) «sans qu’à aucun moment la logique sanitaire de cette décision ne soit explicitée».
En tout état de cause, les organisations exigent «le prolongement des aides (…) en faveur des établissements touchés: chômage partiel sans décote, exonération de charges, prise en charge des loyers et de la perte d'exploitation» et «un plan d’urgence pour les établissements fermés administrativement».