Pour le GNI, les nouvelles annonces de restrictions à l'activité des bars liées à la progression de l'épidémie sont injustes. Et les compensations ne sont pas à la hauteur.
Ainsi que l'indique le président du Groupement national des indépendants, Didier Chenet: «le ministre de l’Économie commence à répondre aux demandes du GNI. Il a retenu notre proposition de relever à 50 salariés le seuil maximal d’accès au Fonds de solidarité» et «a également commencé à répondre à notre demande de réduire le coût du travail en annonçant des exonérations de charges sociales pour toutes les entreprises fermées».
Reste que les annonces du 8 octobre, assorties de nouvelles restrictions pour le secteur de l'hôtellerie, sont «extrêmement préoccupantes», ce d'autant que «le ministre (…) s’en est pris une nouvelle fois aux bars affirmant, sans chiffre et sans preuve, que ces contaminations résultaient de la fréquentation des bars par les plus jeunes». Et que toutes les «compensations» souhaitables ne sont pas activées. Ainsi il n'est pas répondu «à notre demande principale de travailler en respectant un protocole sanitaire renforcé y compris dans les bars», ni «au problème des loyers et à notre demande d’indemnisation à la hauteur de la situation», sans oublier que «des entreprises restent encore en dehors du radar du Fonds de solidarité. Je pense aux restaurants, aux hôtels qui sont détenus par des holdings familiales» précise Didier Chenet.