L'Union des métiers de l'hôtellerie demande la levée des restrictions liées à la crise sanitaire pour les débits de boisson; ce tandis que le Groupement national des indépendants demande l'élargissement du fonds de solidarité aux holdings de gestion hôtelière.
C'est par voie de recours gracieux adressé au Premier ministre (26 octobre 2020), que l'UMIH de revenir sur l'interdiction de «l'ouverture des débits de boissons (bars sans activité de restauration) entre 6h et 21h dans les zones de “couvre-feu”». L'organisation professionnelle argue que la mesure «constitue une atteinte grave et immédiate à la liberté d’entreprendre et fragilise économiquement les débits de boissons, elle crée une distorsion de concurrence inédite entre établissements relevant d’une même nomenclature» (dont relèvent aussi les restaurants-NDLR). Pour l'UMIH, en revanche, il est clair que les établissements qui ne respecteraient pas «les gestes barrières et la distanciation sociale», «pourront être verbalisés et sanctionnés».
De son côté, le GNI soutient la cause des «cafés, hôtels et restaurants détenus par des maisons mères, autrement appelées holdings» (de gestion-NDLR), particulièrement nombreuses dans le parc de l'hôtellerie-restauration à Paris, majoritairement constituées par des «membres d'une même famille» mais dont les «établissements emploient de nombreux salariés, au-delà de la moyenne nationale» et contraintes de «s’acquitter de loyers très largement supérieurs aux loyers moyens en France pour le secteur». Pour le GNI, il est «légitime» qu'elles «soient éligibles au Fonds de solidarité ainsi qu’à l’ensemble des aides de l’État».