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    — Arcihives COVID-19 —

    Archives COVID-19
    30 octobre 2020

    Reconfinement: les organisations professionnelles demandent des compensations

    Les réactions des organisations professionnelles au reconfinement actée pour contrer l’évolution de la pandémie témoignent de fortes inquiétudes et attentes, notamment sur le plan économique et social.

    Le reconfinement du pays, annoncé par le Président de la République (28 octobre) et précisé par le Premier ministre (29 octobre) doit être compensé par des mesures de soutien renforcé (dispositifs existants) ou exceptionnel (mesures complémentaires) pour sauver de multiples secteurs d’activités et les PME-TPE. Les organisations syndicales sont plus particulièrement préoccupées par la protection sanitaire et sociale des travailleurs, qui doit s’inscrire dans le dialogue social.

    Les secteurs du commerce, de l’hôtellerie, de la culture au cœur de la crise

    Ainsi, l’Union nationale des professions libérales (Unapl), «partage pleinement les enjeux humanistes du confinement» et invité «les professionnels de santé libéraux (…) à se mobiliser afin de prendre en charge les patients Covid en amont et en aval de l’hôpital, mais aussi à préparer le déconfinement en organisant, en ville, la mise en œuvre de la stratégie “dépister-tracer-isoler”». Favorable au déploiement du télétravail, l’organisation se félicite aussi des «aides au numériques annoncées par le chef de l’État». Elle estime néanmoins nécessaire des «mesures exceptionnelles», dont l’accélération du dispositif «d’indemnités journalières pour les professions libérales», ainsi qu’un complément en faveur des «professions qui dépendent de l’activité touristique, culturelle et événementielle».

    L’Union des entreprises de proximité se dit «spontanément solidaire du gouvernement dans son action contre le coronavirus et soucieuse de participer à l’unité nationale», mais n’en regrette pas moins «la décision unilatérale de fermer de très nombreuses entreprises alors que le Premier ministre lui-même affirme que les entreprises appliquent rigoureusement le protocole sanitaire et que l’essentiel de l’amplification de la pandémie provient de la sphère privée» et le fait que «l’État va à l’encontre de la liberté d’entreprendre et des règles de concurrence loyale, qu’il est censé garantir lui-même». Pour l’U2P, il faut que l’État prenne «en charge la totalité (des-NDLR) pertes d’exploitation» des entreprises soumises à fermeture administrative.

    À la Confédération des PME, on estime que «la réponse des pouvoirs publics doit être à la hauteur des sacrifices demandés», notamment aux «commerces non essentiels», dont les «cafés, restaurants, le secteur de l’événementiel, de la culture et du sport». La CPME alerte aussi sur le «transfert de clientèle du petit commerce vers la grande distribution et le commerce en ligne».

    CCI France «appelle les pouvoirs publics à préserver au maximum l'activité économique et l'emploi quel que soit le schéma de protection sanitaire choisi». Pour la tête de réseau consulaire, dès lors que les mesures sanitaires sont renforcées, il faut tout faire pour que les entreprises, en particulier les PME, continuent de travailler. Et de préconiser «la sécurisation juridique et le soutien au développement de la vente à distance mais aussi et surtout du click-and-collect et des drives dans tous les commerces».

    Les organisations professionnelles de l’hôtellerie (Union des métiers de l’hôtellerie, Groupement national des indépendants, Groupement national des chaînes hôtelières, Syndicat national de la restauration thématique et collective) regrettent une «fermeture contrainte et brutale de nos établissements» «en dépit du respect d’un protocole sanitaire renforcé (…) et de leur participation(…) à la lutte contre la propagation de virus». Elles réitèrent leur exigence d’un soutien public à la mesure des contraintes imposées: «accès au Fonds de solidarité pour toutes les entreprises»; «crédit d’impôts incitant fortement les bailleurs à abandonner toute ou partie des loyers dus»; «exonérations de charges sociales patronales»; «maintien du dispositif de chômage partiel aux conditions d’indemnisation actuelles», «prise en charge de la perte d’exploitation causée».

    L'UMIH contexte en outre la fermeture des restaurants des établissements hôteliers, alors même que ces établissements restent ouverts que la restauration collective est admise, et ce d'autant plus que cela sert au protocole sanitaire puisque notamment en faisant déjeuner / dîner notre clientèle dans les hôtels, elle ne se déplace pas dans la rue.

    Pour le Conseil national des centres commerciaux, la «fermeture des commerces dits ”non essentiels”», notamment ceux présents dans les centres commerciaux, malgré «leur capacité à maitriser les flux et les protocoles sanitaires» et les mesures de soutien internes sous forme «des abandons de loyers ciblés et des reports d’échéance», est tout à fait regrettable. Le CNCC juge que «on  encourage officiellement  les Français à recourir aux (…) pires concurrents du commerce physique: les plateformes internationales du e-commerce et de la livraison à domicile». Et de réclamer: «l’interdiction immédiate du Black Friday», «la réouverture de tous les commerces physiques le 15 novembre», une «taxation massive de tous les reports opportunistes de chiffres d'affaires vers le e-commerce pendant  le  confinement (…) et et  la redistribution aux commerçants physiques».

    Pour sa part, Profedim le confinement est «une nouvelle désastreuse pour le monde du spectacle vivant». Manifestant «sa solidarité avec le personnel des hôpitaux et du monde de la santé», le syndicat d’employeurs de la culture «sera force de proposition auprès de l’État, du Centre national de la musique et des collectivités territoriales, pour assurer la sauvegarde des structures et favoriser la poursuite du travail artistique et culturel».

    La Fédération des entreprises de la beauté (Febea), par la voix de son président Patrick O’Quin, souligne que « Maintenir l’ouverture de ces commerces de proximité (durant toute la durée du re-confinement-NDLR)est une condition de survie, d’autant qu’ils ont réalisé des efforts considérables pour accueillir leur clientèle dans de parfaites conditions de sécurité sanitaire». Et d’ajouter : «Le bien-être est un élément essentiel de la santé (… ) Il est d’ailleurs apparu clairement pendant le premier confinement que le lien social avait gravement fait défaut à nos compatriotes. Il en est notamment résulté une multiplication par 3 des troubles liés à la dépression, à l’anxiété et à l’addiction».​

    Une mobilisation nécessaire des collectivités locales 

    De son côté, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles lance un appel solennel, aux consommateurs, collectivités locales, distributeurs à privilégier une «alimentation d’origine France et de proximité» afin de préserver l’activité dans «les filières viticole, cidricole, brassicole mais aussi les filières pommes de terre, viandes, fromage, foie gras et piscicole». Elle salue «la décision (…) de maintenir, sous conditions d’application stricte des gestes barrières, l’ouverture des marchés “couverts ou de plein vent” (…) et la possibilité pour les fleuristes de maintenir leur commerce ouvert jusqu’à dimanche», en espérant une «confirmation pour les magasins spécialisés, à l’instar des jardineries». Toutefois, elle souhaite «la confirmation que les mesures prises dans les secteurs ne pouvant poursuivre leur activité s’appliquent également en agriculture, de la compensation de perte de chiffres d’affaires à la mise en place du chômage partiel».

    Pour le Mouvement de défense des exploitants familiaux : "Les grands gagnants de ce confinement vont être l’industrie agroalimentaire et la grande distribution». Le Modef «exige donc le maintien des marchés sur tout le territoire français», mais aussi «la réouverture des restaurants et des bars», «la poursuite de toutes les activités agricoles» ainsi que «pour les agriculteurs qui ne pourront pas commercialiser leurs productions (…) l’activation du Fonds national de gestion des risques agricoles (FNGRA) par le biais du régime des calamités agricoles». Enfin, il préconise aux pouvoirs publics une «campagne publicitaire en incitant les consommateurs à manger et consommer français».  

    La Fédération nationale des travaux publics se félicite certes que le secteur soit considéré comme «prioritaire», non sans rappeler que les entreprises «disposent de tous les outils pour assurer la sécurité sanitaire des personnels (guide de l’OPP BTP validé par le Gouvernement en avril dernier)». Constaté toutefois «une baisse sans précédent des appels d’offres», elle interpelle les collectivités locales en vue d’une «relance massive» en mobilisant «les services techniques d’urbanisme, de voirie ou d’assainissement».

    Pour l’association professionnelle Croissance Plus, il est bien que «ce nouveau confinement porte une attention particulière à la survie de l’économie, en posant le travail comme principe et le chômage comme exception». Toutefois, «tout doit être mis en œuvre pour améliorer le compte client des entreprises», par des engagements tels que: «commande publique nationale et locale volontariste et responsable», «responsabilité accrue des grandes entreprises (…), qui doivent absolument diriger leurs commandes vers les PME et ETI françaises et régler leurs factures dans les plus brefs délais», «maintien total des garanties par les assureurs crédits». Croissance Plus plaide aussi pour appuyer la transformation digitale des entreprises sur «le déploiement de solutions françaises, ou à minima européenne», non sans inviter «chaque entreprise (…)à utiliser l’application ”Tous Anti Covid”».


    Les représentants du secteur de l’immobilier (Fédération nationale de l’immobilier, Union nationale des syndics immobiliers, association Pluriscience) apprécient certes les «mesures de soutien inédites» prises en faveur du secteur, tout en rappelant que «les professionnels (…) ont restés longtemps dans le flou au printemps dernier, pour savoir, par exemple s’ils étaient éligibles à des dispositifs d’exonération de charge». Les organisations seront attentives à «la mise en place rapide» du «dispositif  (…) qui bloque l’action des bailleurs en réclamation des loyers dus par les entreprises affectées par une mesure de police administrative». Elles demandent, en outre: de considérer les «visites de logement (…) comme un motif de déplacement dérogatoire», de confirmer «l’amendement sénatorial reconduisant l’autorisation de l’établissement par les notaires d’un acte authentique sursupport électronique», mais aussi de «prolonger la capacité des syndics à convoquer simplement les assemblées générales de copropriété en visio-conference».

    Les syndicats de salariés priorisent la protection sanitaire et sociale

    Pour la Confédération française et démocratique du travail, «tout doit être mis en œuvre pour freiner l’épidémie et permettre aux équipes soignantes d’accomplir leurs missions». Cela implique que «le dialogue social doit guider la mise en œuvre concrète des dernières mesures de protection sanitaire» et notamment que «les instances de dialogue social dans les fonctions publiques soient réunies au plus vite pour que la poursuite du travail en présentiel ou en télétravail se fasse dans le respect des travailleurs». La CFDT demande la reconduction des «dispositifs destinés à protéger les emplois et les revenus et à sauver les compétences», la généralisation du «télétravail», un reconnaissance concrète des  «travailleurs de seconde ligne indispensables à la vie quotidienne». Elle plaide, encore, pour l’ «augmentation des minima sociaux et (l’-NDLR) ouverture du RSA aux moins de 25 ans».

    Du côté de la Confédération générale du travail, on estime que «il est scandaleux d’affirmer que la situation sanitaire est plus grave qu’au printemps et, en même temps, prévoir une protection plus faible, en décidant de maintenir une activité économique plus importante, quoi qu’il en coûte en vies humaines».  Le syndicat précise que «malgré les difficultés de déployer une activité syndicale normale», il «va continuer d’être présente auprès des salarié.es, des privé.es d’emplois, des retraité.es et de la jeunesse, pour défendre leur santé ainsi que leurs droits sociaux».

    Pour la fédération de l’Éducation de la CGT, le «maintien des établissements scolaires ouverts ne pourra se faire sans un vrai renforcement du protocole en vigueur depuis la rentrée de septembre». Le syndicat sera donc «vigilant sur la protection des personnels et des élèves et (…) la fourniture d’un matériel protecteur efficace, gratuit pour les élèves et le respect de la liste des personnels vulnérables établie en mai 2020 comme l’y oblige le Conseil d’État» dans le nouveau protocole sanitaire envisagé par le ministère. Dénonçant le manque d’écoute des pouvoirs publics sur «des mesures concrètes et immédiates (…)  à prendre dès le printemps par le biais d’un plan d’urgence», la CGT-Éduc’Action «réaffirme la nécessité d’ouvrir immédiatement et de façon pérenne des lits d’hôpitaux, d’augmenter drastiquement les postes et les salaires à l’hôpital» ainsi que des mesures (postes, locaux, équipements sanitaires) pour l’Éducation nationale.

    La  fédération éducation de Force ouvrière (FNEC FP-FO) réaffirme ses revendications au regard de l’ouverture maintenue des établissements d’enseignement, dans l’attente d’un nouveau protocole sanitaire, à savoir : «créer les postes nécessaires» pour pallier les problèmes de classes trop chargées et du manque de remplaçants; «augmentation pour les personnels de l’Éducation nationale» à l’instar de ce qui a été fait pour les hospitaliers.

    Les cheminots de FO, quant à eux, s’interrogent «sur les choix exprimés et le sens réel de ce confinement puisque les principaux foyers de contamination recensés dans le pays restent ouverts», à savoir «es entreprises», «établissements hospitaliers et médico-sociaux», «établissements scolaires». Dans la mesure où le pays a besoin des «salariés dits de la “deuxième ligne”», dont les agents du service public, le syndicat réaffirme la légitimité de «revendications salariales, après 15 ans de gel des salaires».

    Pour leur part, plusieurs fédérations de FO (Services publics et de santé, générale des fonctionnaires, Action sociale et Défense) maintiennent leur appel à mobilisation pour le 5 novembre 2020. Motif: «l’extension des mesures salariales du «Ségur de la santé » aux agents du secteur social et médico-social et aux agents des services et des établissements sociaux, médico-sociaux et de la petite enfance».

    Communiqué CNCC; Communiqué FNEC-FP FO; Communiqué FO Cheminots; Communiqué FO-SPSS – 30 octobre 2020

    Communiqué Unapl; Communiqué U2P; Communiqué CPME; Communiqué commun GNC, GNI, SNRTC, UMIH; Communiqué UMIH; Communiqué CNCC; Communiqué Profedim; Communiqué Febea; Communiqué FNSEA; Communiqué Modef; Communiqué FNTP; Communiqué Croissance Plus; Communiqué commun Fnaim, Unis, Pluriscience; Communiqué CGT; Communiqué CGT Éduc’Action – 29 octobre 2020

    Communiqué CCI France; Communiqué CFDT - 28 octobre 2020

     

    Tags: charges sociales, plateformes numériques, salaires, télétravail, black friday, plan de déconfinement , commande publique, chômage partiel, Ségur Santé, protocole sanitaire , loyers commerciaux, fonds de solidarité, confinement, minimas sociaux, sécurité sanitaire, origine France, marchés de plein vent, événementiel, vente à distance, click and collect, appels d'offres, Tous Anti Covid, syndics, spectacle vivant, hôpital, fonds risques agricoles, campagne publicitaire
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