• Signaler une institution
    Institutions ProfessionnellesInstitutions Professionnelles

    ——————————   La plateforme d'information des corps intermédiaires du travail, des professions et des entreprises

    • À propos
    • Méthodologie
      • Définition
      • Nomenclature
      • Répertoire
    • Actualités
      • Institutions
      • Personnalités
      • Positions
      • Initiatives
      • Dossiers
      • Archives
        • Archives Institutions
        • Archives Personnalités
        • Archives Positions
        • Archives Initiatives
        • Archives COVID-19
        • Archives Dossiers
    • Répertoire
    • Repères
      • Histoire
      • Documents
    • ADHÉSION
    • Mon espace
      • Se connecter

    FILTRES

    — Arcihives COVID-19 —

    Archives COVID-19
    2 novembre 2020

    La réouverture des commerces de proximité plébiscitée par de nombreuses organisations professionnelles

    Les fédérations professionnelles, ainsi que les chambres consulaires, multiplient les adresses aux pouvoirs publics pour assouplir la contrainte de fermeture, pour raison d’état d’urgence sanitaire, imposée à divers types de commerce de proximité.

    Ainsi CCI France et le Conseil de commerce de France «demandent que soit autorisée en urgence l’ouverture des petits commerces sur rendez-vous» et que «l’autorisation de sortie intègre au plus vite ce motif pour les commerces proposant à la vente des produits considérés comme n’étant pas de première nécessité». Parallèlement, la tête de réseau des chambres de commerce sensibilise les Français à «l’autorisation d'effectuer et de retirer des achats, au-delà des produits de première nécessité, dès lors que leurs commerces ont mis en place des drives ou des corners de click and collect (commande préalable par internet) ou process de commande par téléphone garantissant le respect des consignes sanitaires». L’organisation s’engage par ailleurs à aider les commerces à mettre en place «des solutions numériques simples pour leur permettre de poursuivre leur activité».

    Si l’Union des entreprises de proximité se satisfait d'avoir été entendue par les pouvoirs publics avec la décision d'interdire «aux grandes et moyennes surfaces de vendre autre chose que les produits alimentaires et de première nécessité» ainsi que les «prestations de service à domicile telles que la coiffure et l’esthétique», elle n’en rappelle pas moins son soutien à l’amendement sénatorial à la loi sur l’état d’urgence visant à «ce que le préfet puisse, à titre dérogatoire et lorsque les conditions sanitaires le permettent, autoriser l’ouverture de commerces de vente au détail et de service de proximité».

    Trouver des solutions pour corriger la distorsion de concurrence et contrer Amazon

    CCI France, selon son président Pierre Goguet, regrette que ses «propositions samedi et dimanche au Gouvernement, à savoir d’autoriser l’ouverture des petits commerces de proximité sur rendez-vous», n’aient pas été à ce jour retenues. Espérant toutefois que ce puisse être le cas à l’issue du «bilan annoncé d'ici 15 jours», l’organisme consulaire invite les commerces «à se saisir pleinement et au plus vite de l'opportunité de l’autorisation pour retrait de commande», sachant que «le chiffre d'affaires ainsi réalisé, comme l'a annoncé hier le ministre de l'Économie et des Finances, viendra en sus des montants dont les commerçants bénéficieront au titre du fonds de solidarité».

    Le président des chambres de métiers (APCMA), Joël Fourny constate que «la fermeture de certaines enseignes (…) entraîne une concurrence déloyale avec la grande distribution généraliste, autorisée à ouvrir et à vendre des produits dits “non essentiels”». Et de rappeler que «la première période de confinement nous a prouvé que des ajustements sont possibles tout en respectant les consignes sanitaires et les gestes barrières. Cela peut passer par la limitation du nombre de clients dans l’espace de vente, le click and collect, l’ouverture sur rendez-vous ou de nouveaux protocoles sanitaires. Des solutions sont possibles, ne mettons pas en opposition des enseignes».

    Du côté de la Confédération des petites et moyennes entreprises, on estime que  «La fermeture des “commerces non-essentiels” est incompréhensible alors que les commerçants de proximité ont respecté un protocole sanitaire strict et sont prêts, s’il le faut, à aller encore plus loin». Le syndicat patronal soutient «sans réserve l’amendement du rapporteur du projet de loi sur l’état d’urgence sanitaire (au-NDLR) Sénat, donnant aux préfets le pouvoir de ”permettre la réouverture des commerces si les conditions sanitaires sont réunies”» et demande aux députés de s’y rallier. 

    Lors d’une rencontre avec le Premier ministre (1er novembre 2020), le président de la CPME a rappelé ne pas vouloir «opposer les différentes formes de commerce et la logique du tous perdants sauf Amazon (…) Il est d’ailleurs à souligner que certains grands distributeurs se sont montrés solidaires du commerce de proximité». Plaidant pour «donner aux préfets le pouvoir d’autoriser localement l’ouverture des commerces de vente de détail si les conditions sanitaires le permettent», il a également exigé qu’il soit mis fin, en urgence, aux distorsions de concurrence et «la prise en charge totale de leur perte de chiffre d’affaires» pour les établissements soumis à fermeture administrative.

    Le Conseil national des professions de l’automobile interpelle les pouvoirs publics sur les restrictions imposées aux stations-services («interdiction de vente d’alcool»; non autorisation a priori de «l’activité de station de lavage», pourtant sans incidence sanitaire), dont elle rappelle qu’une bonne partie de leur chiffre d’affaires repose sur ces deux prestations. Pour le CNPA, la mesure est injuste car elle ne s’applique pas aux grandes surfaces, tandis que «les stations-service assurent un rôle majeur de service public en effectuant (…) le ravitaillement en carburant pour l’ensemble de la population et le maintien de la chaîne logistique». Enfin, «Les aides consenties ne suffiront pas à sauver les stations-service, d’autant que le calcul (…) s’effectue sur la base d’une baisse de chiffre d’affaires, qui reste conséquent pour les distributeurs de carburants (…) mais qui ne constitue en rien la marge restante pour l’exploitant».

    La Confédération paysanne, à l’occasion d’une rencontre avec le ministre de l’Agriculture (2 novembre 2020) demande l’application de plusieurs mesures en grande surface (GMS), afin de limiter la concurrence avec les distributeurs de produits agricoles et les marchés ouverts ou de plein vent: «jauge maximale de fréquentation», suspension de «l’accès en libre service aux fruits et légumes». La Conf’ suggère, en outre que «s'ouvre rapidement une réflexion pour élaborer une taxe sur les bénéfices générés par la GMS durant les périodes de confinement. Elle pourrait servir à l'indemnisation (de-NDLR) toutes celles et ceux dont les productions sont tournées vers des produits festifs et saisonniers». Pour la Conf’, «les ventes de volailles fermières vivantes, de produits non alimentaires (…) comme l'horticulture ornementale, les PPAM, le mohair… doivent être maintenues et des instructions doivent être données en ce sens par les préfets aux collectivités territoriales».

    Parmi les organisations syndicales, la fédération Agriculture de Force ouvrière se prononce contre «la possibilité de fermer une partie de la surface de vente des hypers et supermarchés», estimant que «seuls les géants de la vente en ligne comme Amazon en tireraient profit». Elle demande, parallèlement, la «réouverture des commerces de proximité».

    Communiqué U2P; Communiqué La Conf’ - 2 novembre 2020

    Communiqué CPME; Communiqué FGTA-FO - 1er novembre 2020

    Communiqué commun CCI France, CdCF; Communiqué APCMA – 31 octobre 2020

    Communiqué CPME; Communiqué CNPA – 30 octobre 2020

    Tags: Pierre Goguet, protocole sanitaire , état d'urgence sanitaire, Joël Fourny, crise sanitaire, fonds de solidarité, fermeture administrative, stations-service, distorsion de concurrence, click and collect, vente en ligne, taxe sur les bénéfices
    • Précédent
    • Suivant

    Accéder à Répertoire

    Accéder à Repères

    Choisir dans Actualités

    Institutions
    Personnalités
    Positions
    Initiatives
    Dossiers

    Plan du site

    • À propos
    • Méthodologie
      • Définition
      • Nomenclature
      • Répertoire
    • Actualités
      • Institutions
      • Personnalités
      • Positions
      • Initiatives
      • Dossiers
      • Archives
    • Répertoire
    • Repères
      • Histoire
      • Documents
    • ADHÉSION
    • Mon espace
      • Se connecter
    © 2018-2021 Institutions professionnelles. Droits réservés.

    Généralités

    • Mentions légales
    • Conditions générales d'utilisation
    • Conditions générales de vente
    • Conditions particulières
    • Politique de confidentialité

    Menu principal

    • À propos
    • Méthodologie
      • Définition
      • Nomenclature
      • Répertoire
    • Actualités
      • Institutions
      • Personnalités
      • Positions
      • Initiatives
      • Dossiers
      • Archives
        • Archives Institutions
        • Archives Personnalités
        • Archives Positions
        • Archives Initiatives
        • Archives COVID-19
        • Archives Dossiers
    • Répertoire
    • Repères
      • Histoire
      • Documents
    • ADHÉSION
    • Mon espace
      • Se connecter