Plusieurs organisations professionnelles du secteur de l’immobilier demandent instamment aux pouvoirs publics d’assouplir les règles applicables aux visites de logements pour cause de crise sanitaire.
La Fédération nationale de l’immobilier, Plurience et Univis, espèrent que «la clause de revoyure fixée par le Président de la République» concernant les mesures sanitaires, permettra de lever «l’impossibilité pour nos concitoyens de visiter un bien», puisque «la visite d’un bien dans le parc privé n’est pas constitutive d’un déplacement dérogatoire». Considérant que «le logement n’est pas un bien comme les autres: il ne s’achète ou ne se loue pas sur internet», les organisations professionnelles demandent que ces visites «soient de nouveau autorisées, à partir du 15 novembre».
En contrepartie, elles s’engagent à adapter le protocole sanitaire déjà mis en œuvre depuis mai, sous formes de «visite cadrée», «sur rendez-vous impérativement», «contrôlée grâce à un bon de visite», «limitation du nombre de visites», promotion de «l’'Appli TousAntiCovid».