Les biologistes de l’Ordre des pharmaciens tiennent à rappeler aux pouvoirs publics et aux utilisateurs que ces tests ne sont pas toujours recommandés
La section de biologie médicale de l’Ordre des pharmaciens (CNOP) s’inquiète en effet de «plusieurs arrêtés» permettant une «large utilisation» de ces tests. Elle alerte sur le fait que «le risque qu’une personne identifiée comme négative soit effectivement porteuse du virus, pourrait aller jusqu’à une personne sur trois», et que «tout test réalisé en dehors du cadre strictement défini peut rassurer à tort un patient infecté». Elle suggère aussi de se fier aux recommandations de la Haute Autorité de Santé, qui en limite l’utilisation aux «personnes symptomatiques dans les quatre premiers jours d’apparition des symptômes lorsqu’il n’est pas possible de disposer d’un examen par RT-PCR Covid dans les 48h» et aux «personnes asymptomatiques qui ne sont pas des personnes-contacts, uniquement dans le cadre de campagnes de dépistage de masse ou ciblé».
Elle invite, enfin, les pouvoirs publics à la «plus grande vigilance» et les professionnels à respecter «leurs obligations déontologiques» et «le cadre strictement prévu par la réglementation».