Le Syndicat national des producteurs phonographiques se félicite de l’octroi d’un crédit d’impôt à la filière musicale prévu par la loi de finances. Mais d’autres mesures d’aides sont espérées.
Pour le SNEP, en effet, «le CIPP (crédit d'impôt en faveur de la production phonographique–NDLR) a démontré (…) son rôle structurant, autorisant les labels à investir et à prendre des risques (…) Dans le contexte actuel marqué par l’effondrement des ventes physiques, la chute des droits voisins et la division par deux des aides à la création sous l’effet conjugué de la crise sanitaire et de la jurisprudence européenne, le rôle du CIPP devient plus que jamais fondamental».
S’il se félicite de la mesure inscrite au PLF, le syndicat d’employeurs n’en appelle pas moins à «la réouverture des commerces culturels le plus rapidement possible, dans le respect d’un protocole sanitaire strict. L’enjeu (…) est avant tout d’éviter la disparition brutale des labels et des esthétiques (classique, jazz, une partie de la variété) qui dépendent encore d’un marché physique particulièrement résilient en France».