Les autorités sanitaires publiques et l’assurance maladie incitent les Français à ne pas renoncer aux soins du fait de la pandémie et du confinement.
Pour inciter la population à recourir aux soins en cette période de confinement, une campagne d’information, est lancée «conjointement par le ministère des Solidarités et de la Santé, l’Assurance maladie et Santé publique France», avec pour leimotiv «Pendant l’épidémie, quels que soient vos problèmes de santé, faites-vous soigner». Elle se déroule du 16 novembre au 6 décembre 2020, sur les supports radios, télévision, ainsi que via des actions d’information de la CNAM.
L’Assurance maladie fait le constat, depuis le mois de septembre, d’une «diminution significative de l’utilisation de produits pour réaliser des diagnostics médicaux, notamment par endoscopie ou par imagerie» ainsi que des «instaurations de traitements pour les nouveaux malades»; baisses qui s’ajoutent à celle «des examens permettant notamment de dépister des cancers» pendant le premier confinement. Elle incite les particuliers, notamment les plus vulnérables, à recourir «à la téléconsultation», ou encore à la «télésurveillance», aux services du «115», mais aussi à se faire vacciner. Elle rappelle que «tous les professionnels de santé, (…) en cabinet, en centres de santé ou en établissements de soins, se sont organisés pour limiter au maximum les risques de contamination» et « continuent leurs visites ou leurs soins en cabinet».
Et de rappeler encore que les dispositifs de télésoin ou télésurveillance sont «pris en charge à 100% et sans avance de frais», mais aussi que «dans certains cas, l’ordonnance peut être renouvelée par le pharmacien ou l’infirmier même si elle est périmée».