La Fédération des entreprises de crèche demande aux pouvoirs publics des mesures de soutien au titre du plan de relance.
L’annonce par la Caisse nationale d’allocations familiales de l’octroi de «3 masques transparents par professionnel de crèche ou micro-crèche, (…) livrés directement dans les établissements», est perçue comme un «soutien bienvenu» par la FFEC, sous réserve de pouvoir disposer d’une «filière d’approvisionnement efficace et à coût maitrisé de masques remplissant toutes les garanties de protection sanitaire». Satisfaction également pour l’organisation professionnelle quant à «la décision de la CNAF d’élargir les conditions d’éligibilité à l’aide exceptionnelle qui est versée aux crèches et micro-crèches lorsqu’elles choisissent de ne pas facturer les familles absentes en lien avec la Covid-19».
Pour autant, la situation économique dégradée du secteur, appelle à des mesures d’aides complémentaires: droit à «l’activité partielle (pour-NDLR) 100% des établissements fermés» et, plus largement à une intégration au plan de relance: «étendre le Crédit d’impôt dont bénéficient les employeurs qui réservent des places de crèches pour leurs salariés aux indépendants, professions libérales et autoentrepreneurs», offrir «aux familles qui n’ont pas de place de crèches réservées par leur employeur ou leur mairie, des places selon une tarification PAJE, identique à celle pratiquée dans les micro-crèches», «sortir de la logique de paiement à l’heure d’accueil effectif», «publier les décrets de simplification des normes».