Les organisations patronales (GMI, FESPA, UNIIC) et syndicales (FO, CGT, CGC et CFDT) signent un accord de branche concernant la mise en œuvre de l’activité partielle de longue durée.
«Ouvert jusqu’au 31 décembre 2022 pour les entreprises de la branche», l’accord paritaire entre représentants des employeurs (Groupement des métiers de l’imprimerie, Fespa France, Union des industries de l’impression et de la communication) et des salariés (CFDT, CGC, CGT, FO) a «vocation à s’appliquer à toutes les catégories de salariés quel que soit leur statut» (sauf interim-NDLR). Il acte une «réduction maximale de 40% de la durée du travail sur la période», la mise en place d’un «système de “roulement équitable” entre les salariés d’un même atelier, unité de production, service», «une indemnité horaire correspondant à 70% de la rémunération horaire brute (…) versée par l’employeur». Enfin, il maintient «les droits (couverture prévoyance, acquisition des droits à congés payés…)» des salariés.
Un accord satisfaisant qui préserve l’emploi, les compétences, les entreprises
Pour le GMI, «Les partenaires sociaux sont parvenus à un accord satisfaisant dans un contexte très particulier provoqué par la crise sanitaire», correspondant à une «volonté affichée de la branche est de préserver l’emploi (…) et (…) de privilégier le recours à l’activité partielle pour permettre aux entreprises de surmonter cette crise». Des entreprises qui s’engagent «en matière de maintien dans l’emploi et de préservation des compétences», d’«information du CSE (…) sur toutes les données qualitatives et quantitatives». Elles disposeront, une fois l’accord validé par le ministère du Travail, «d’un modèle de document unilatéral, permettant de faciliter le recours à ce nouveau dispositif».
L’UNICC «souhaite saluer le comportement des organisations syndicales qui ont placé comme toutes parties signataires, la préservation des compétences et des entreprises au cœur de leurs diverses contributions à l’élaboration de cet accord majeur».