Le Conseil national des professions de l’automobile prend acte des des mesures déjà actées et des discussions en cours avec les pouvoirs publics pour soutenir la filière très impactée par la crise sanitaire.
Au sortir d’une rencontre des acteurs du commerce avec le ministre de l’économie, le délégué général du CNPA Xavier Horent confie: «Nous n’attendons pas simplement l’ouverture des commerces au 27 novembre, mais également une perspective claire permettant de concilier le court et le long terme, l’économie et la santé ; la solution est la reprise pleine et entière du travail et de la mobilité». L’organisation professionnelle prend acte positivement de «la volonté (…) de procéder rapidement et clairement aux réouvertures des secteurs commerciaux» et d’accéder ainsi à des positions qu’il soutenait.
Faciliter l’accès de certains métiers aux aides du plan pour le tourisme
Il alerte toutefois sur la «grande fébrilité» des professionnels, au regard d’une situation économique qui a continué à se dégrader selon une enquête menée sous son égide. D’autres mesures lui paraissent souhaitables: «création d’un “chèque entretien-réparation responsable” qui permettrait aux ménages modestes d’entretenir leur véhicule»; accès à «l’activité partielle», «fonds de solidarité et (…) exonérations de charges», au titre du plan de relance tourisme, pour les loueurs de véhicules, plateformes de transport de personnes (covoiturage), les parcs de stationnement; mais aussi réouverture des auto-écoles. Le CNPA souhaite en outre une révision du périmètre d’autorisation de déplacements et l’aboutissement d’une négociation sur l’«ouverture dominicale sans restriction».
De son côté, la filière est prête à adapter le protocole sanitaire: «jauge (…) à 8 m2», «comptage et (…) contrôle à l'entrée pour les établissements de plus de 400 m2», «promotion systématique du téléchargement de l'application "Tous Anti Covid”», «prise de rendez-vous» pour accueil facultative.