Les discothèques, encore fermées pour plusieurs mois en raison d’un déconfinement graduel, doivent bénéficier d’une aide publique selon l’organisation professionnelle majeure du secteur hôtelier.
L’Union des métiers de l’hôtellerie souligne que la situation des discothèques traduit «une non reconnaissance de leur métier», une «injustice et une discrimination de traitement», aggravée par «le décalage entre les déclarations et les aides obtenues réellement dans les trésoreries», autrement dit le fait qu’elles soient insuffisantes et que tous les établissements n’y aient pas eu accès.
Pour l’UMIH, il est nécessaire qu’elles puissent bénéficier du dispositif de «nouvelle aide de 20% du chiffre d'affaires aux entreprises des secteurs affectés par la crise comme l'hôtellerie, le tourisme ou l'événementiel et dont le chiffre d'affaires a chuté "au moins de moitié" par rapport à 2019». L’organisation professionnelle souhaite aussi que «les discothèques en activité saisonnière bénéficient d'un dispositif de "lissage" sur toute l'année afin de ne pas être pénalisées par un système se référant au chiffre du mois de décembre». Et de préciser que les établissements sont «capables dans un milieu festif, de canaliser le comportement de la clientèle».