Un collectif d’organisations professionnelles du secteur du commerce protestent vigoureusement contre le report des soldes, pour raison de crise sanitaire, et exigent une dérogation.
Signé collectivement par 7 organisations représentatives de la profession (Alliance du commerce, Conseil national des centres commerciaux, Fédération du commerce coopératif, Fédération du commerce et de la distribution, Fédération française de la franchise, Procos, Union sport & cycle), l’appel au Gouvernement porte précisément sur «autoriser immédiatement et de manière automatique (…) l’ouverture des commerces les deux premiers dimanches des soldes (dimanches 24 et 31 janvier 2021)».
Le collectif plaide que «lors des consultations conduites par le Gouvernement, ces organisations, qui représentent la majorité de l’activité du commerce et de ses emplois, avaient unanimement indiqué leur volonté de maintenir les soldes à la date du 6 janvier, initialement prévue par le calendrier officiel». Il rappelle aussi quels étaient les effets attendus par les professionnels: «écoulement de leurs stocks», «reconstituer leur trésorerie», «relance de la consommation», «préserver les autres périodes commerciales». Il souligne que les maires ne pourront adapter à temps les dispositions prévues au calendrier normal et qu’une demande émanant des professionnels constituerait une «charge administrative lourde». Enfin, les organisations s’engagent à ce que «les salariés (bénéficient-NDLR) des compensations financières prévues dans ces circonstances par le code du travail pour les dimanches du maire».