Pour le GNI-CHR, représentant le secteur hôtelier, les pouvoirs publics doivent obtenir d’autres garanties concernant la politique de prime des assureurs.
Suite à l’accord entre le ministre de l’économie et les représentants des professionnels de l’assurance décembre 2020, aboutissant au «gel des primes en 2021» et à la «création d’un médiateur des assurances», le Groupement national des indépendants considère que «l’engagement (…) de geler les primes d’assurances ne suffit pas et de loin» et que «l’efficacité d’un médiateur reste à prouver».
Pour l’organisation professionnelle du secteur de l’hôtellerie, «les assureurs sont les grands bénéficiaires des dispositifs de soutien aux entreprises mis en œuvre depuis le début de l’épidémie», mais ils n’ont à ce jour «indemnisé qu’une poignée de professionnels (et-NDLR) calculé l’indemnisation (…) en déduisant de ce qu’ils auraient dû verser, les frais de personnel pris en charge par l’État au titre du chômage partiel», de telle sorte qu’ils «n’ont déboursé qu’un tiers de ce qu’ils auraient dû payer».
Le président Didier Chenet demande «la création d’une commission d’enquête parlementaire afin de connaître la réalité des engagements pris et tenus par les assureurs» et, plus largement de «les contraindre à livrer les informations demandées et à assumer leurs responsabilités».