La fédération Unicancer demande que les mesures de revalorisation des personnels de santé inscrites dans le «Ségur de la santé» s’appliquent aussi aux centres et établissements privés de cancérologie.
D’après une étude appelée à être rendue publique prochainement par Unicancer, le déficit de diagnostic et de soins pour cause de crise sanitaire conduit à estimer «de 1000 à 6000 décès supplémentaires» dus au cancer pour la seule première vague d’épidémie. Et la situation ne s’est pas rattrapée par la suite, en dépit de l’engagement des centres de lutte contre le cancer et «des médecins des CLCC, qui pratiquent une activité de service public exclusif, sans aucune activité libérale», ainsi que de ceux des établissements privés non lucratifs.
Rappelant que «le cancer est la première cause de mortalité en France», Unicancer et les présidents des commissions médicales d’établissement des CLCC s’inquiètent de la «perte d’attractivité» de ces structures, faute d’avoir été pris en compte lors du «Ségur de la Santé». La fédération demande donc «l’ouverture rapide de discussions sur les rémunérations» sur la question.