Le syndicat de salariés Solidaires estime que la prime de 900 euros allouée aux plus précaires, pour raison de crise Covid est une «aumône». Et d'appeler à manifester les 23 janvier et 4 février 2021.
«Cette aumône ne trompera personne: le “quoi qu'il en coûte” a subventionné avant tout le plan de relance et les entreprises. Nous revendiquons plus que jamais une allocation chômage inconditionnelle à 1700 euros mensuels minimum versée automatiquement». Telle est l'opinion de l'Union syndicale Solidaires sur «l'aide aux plus précaires» officialisée par décret (30 décembre 2020).
Le syndicat de salariés souligne en effet qu'elle ne «compensera pas» les pertes de revenus liées à la réforme de l'assurance chômage, qu'il «eut été plus simple d'abroger», et qu'elle s'inscrit dans un cadre très restrictif, quant au contenu (montant maximal, droit d'accès, public concerné…) comme quant à la procédure (complexe) et à la communication auprès des intéressés. La mobilisation reste donc à l'ordre du jour afin de clamer «halte aux licenciements», «réduction du temps de travail», «embauche dans les services publics».