La Confédération du commerce de gros et les organisations syndicales actent un accord sur le chômage partiel. Ils se saisissent, ainsi, du dispositif ouvert par la seconde loi d'urgence contre le Covld du 17 juin 2020, pour «qu'il puisse être mobilisé, autant que de besoin, dans l'intérêt commun des salariés et des entreprises de la branche», étant entendu qu'il «ne remet pas en cause les négociations en cours sur ce thème qui doivent se poursuivre loyalement» dans le cadre de la convention collective.
Concrètement, l'accord (signé le 8 janvier 2021) prévoit de «diminuer l’horaire de travail de ses salariés pendant 24 mois, consécutifs ou non, sur une période de référence de 36 mois», d'affecter «pour les heures non travaillées, une allocation plus favorable que dans le cadre du chômage partiel “classique” en contrepartie d’engagements, notamment en matière d’emploi ou de formation». Les syndicats patronaux et de salariés «ont décidé de prendre leurs responsabilités, afin d'engager tous les moyens utiles pour affronter la crise économique et ses conséquences sociales, et réduire le risque de destruction d'emploi», précise la CGI. Sont également signataires: CFDT (Services), CFE-CGC (Agro, FNECS), CFTC (CSFV), CGT (FPCDS), FO (FEC, FGTA).