Pour les organisations professionnelles du voyage et du tour operating, l'établissement d'un certificat sanitaire digital serait une solution pour permettre la relance de l'activité. Les Entreprises du voyage et le Syndicat des tour-opérateurs (Seto) considèrent en effet qu'à ce jour «rien ne prouve l'efficacité de la fermeture des frontières imposées par la France: (qui-NDLR) ne ralentit pas depuis deux semaines la propagation des “variants”», et que de plus elle n'est pas appliquée rigoureusement (exemption de test pour les transfrontaliers, tests PCR non contrôlables pour les usagers des voitures…). Parallèlement, «il est nécessaire de faciliter les déplacements indispensables à l'économie», ce tandis qu'i n'est pas «concevable d'espérer une harmonisation des politiques» étatiques.
C'est pourquoi, les EDV et le Seto suggèrent la création d'un «certificat sanitaire digital», qui aurait l'avantage de fournir des informations à jour, d'être facilement consultable, digne de reconnaissance à l'image du «“coronapass” danois», et qui ne «revient pas à se substituer à une politique publique» vu que chaque gouvernement est «libre de fixer les conditions (sanitaires-NDLR) d'accès à son territoire».