Le syndicat Force ouvrière plaide pour une correction du plan de relance lié à la crise et, à plus long terme, pour une fiscalité plus redistributive. Force est de constater en effet, selon FO, un «rebond des dividendes» au sein même de grands groupes ayant bénéficié de «l’activité partielle et (des-NDLR) aides publiques» dans le contexte de crise Covid, ce tandis que les «stabilisateurs économiques mis en place en France (activité partielle, fonds de solidarité, PGE…)» n'ont pas évité une dégradation de la situation des «contrats courts, intérimaires, saisonniers ou allocataires de minimas sociaux».
Le syndicat estime nécessaires «des mesures de soutien dirigées vers les jeunes et les plus précaires», ainsi que «des politiques de redistribution assises sur une réforme fiscale d’ampleur (…) et mettant davantage à contribution le patrimoine des plus aisés».