Les organisations professionnelles de l’hôtellerie-restauration obtiennent des garanties aux pouvoirs publics afin que l’activité puisse être relancée. Reçus par la ministre du travail (3 mars 2021), les présidents du GNI, du GNC, du SNRTC et de l’Umih, ont notamment évoqué «la date de la réouverture des établissements», le maintien de «la prise en charge de l’État de l’activité partielle», l’évolution de l’emploi, la situation des travailleurs saisonniers, le «bonus-malus» envisagé dans le cadre de la réforme de l'assurance chômage.
La ministre leur a en particulier indiqué «vouloir travailler à un dispositif permettant désormais de préserver l’emploi à l’occasion de la réouverture des établissements à l’instar de l’activité partielle», mais aussi «que le secteur serait exclu du dispositif de bonus-malus lors de la mise en oeuvre de la réforme au 1er juillet 2021». Les organisations, ce dont a pris bonne note la ministre, sont «disposées à reprendre la négociation de l’accord APLD signé le 5 novembre 2020 par l’UMIH, le GNC, le SNRTC, le GNI, la CFDT et la CGC», mais elles rappellent que «cette nouvelle négociation ne pourra pas être conditionnée à l’encadrement de la rémunération des dirigeants, ce n’est ni l’objectif d’un accord APLD, ni le rôle de la branche de négocier sur ce point».