Les syndicats de médecins libéraux jugent sévèrement la décision de suspendre l'utilisation du vaccin Astra-Zeneca. Pour le SML, la décision du Président, «qui n’est pas une autorité sanitaire», et qui a été annoncée «sans aucune concertation préalable», ni «consigne claire (…) donnée aux médecins», donne l'impression d'un «grand n’importe quoi de la vaccination». Il réclame en «urgence», une réunion avec le Premier ministre.
Si l'Union française pour une médecine libre «comprend cette position (des pouvoirs publics-NDLR) au regard du nombre de pays européens qui ont suspendu la vaccination par AstraZeneca et de la nécessité de faire face aux risques d'une crise de confiance», elle n'en rappelle pas moins que «annoncer une décision qui les engage sans les prévenir va à l'encontre» du respect qui est du aux «soignants qui la portent».