Pour le syndicat FSU, la stratégie de gestion de la crise Covid dans l’éducation est un échec et un plan d’urgence, assorti de recrutements, s’impose. Suite à l’allocution du Président de la République (31 mars), la Fédération syndicale unitaire se dit «inquiète des conséquences dramatiques de cette gestion incohérente et de ce reconfinement», traduites notamment par le refus du ministre de l’Éducation de prendre en compte les suggestions des personnels de terrain «pour améliorer le bâti et en particulier les possibilités d’aération», diminuer le nombre d’élèves par classe «grâce à des recrutements supplémentaires et la réquisition de locaux», préciser un «calendrier de vaccination des personnels au contact des usager-es et des élèves».
Des objectifs clairs et des moyens supplémentaires
Pour la FSU, une «clarification très rapide des objectifs et des modalités (permettant-BDLR) de maintenir le lien scolaire avec les élèves s’impose, incluant «le temps laissé aux équipes pour s’organiser, les moyens donnés aux équipes pluri-professionnelles pour assurer un suivi des élèves et (la-ndlr) recherche de solutions pour les familles ne disposant ni de matériel informatique ni de la connexion nécessaires», ainsi que «des décisions rapides sur l’aménagement des programmes et les examens». Plus généralement, le syndicat demande «un réel plan d’urgence pour l’école, afin de la doter de moyens exceptionnels dès la rentrée de septembre» de même qu’un «plan d’urgence pour les plus démunis: hébergement (…), distribution alimentaire, accès aux soins, augmentation des minima sociaux».
Communiqué FSU – 31 mars 2021