L'institution savante de la médecine préconise des mesures de précaution pour la mise en œuvre des tests naso-pharyngés, particulièrement les autotests. S'il est vrai que «le prélèvement nasopharyngé suivi de la détection du génome viral par RT-PCR est devenu la méthode de référence pour le diagnostic de l’infection», l'Académie tient à rappeler «le risque lésionnel induit par la banalisation des prélèvements». Elle préconise, par voie de conséquence, d'en «réserver la pratique (…) aux professionnels de santé formés pour la réalisation de ce geste», de «mettre en garde les utilisateurs d’auto-tests», de privilégier plutôt, pour les enfants, les «tests salivaires».