Plusieurs syndicats professionnels du secteur aéroportuaire, de l’automobile, du commerce de voyageurs, appellent les pouvoirs public à mettre en œuvre un plan d’urgence pour les aéroports. L’Union des aéroports français, le Syndicat des entreprises de la sureté aéroportuaire, la Chambre syndicale de l’assistance en escale, l’Association française du commerce de voyageurs et le Conseil national des professions de l’automobile rappellent que «le secteur aérien est une des victimes les plus importantes de la COVID 19». Si «l’actuel dispositif de l’activité partielle nous a permis de sauver jusqu’à présent une partie des emplois», il apparaît nécessaire de le prolonger «au taux majoré au-delà du 30 juin» et de rattacher «l’ensemble de l’écosystème aéroportuaire (exploitants aéroportuaires, assistants en escale, sûreté, travel retail, loueurs de véhicules, etc.) à l’annexe 1 du décret du 29 juin 2020» sur le taux d’allocation de l’activité partielle.
Le plan d’urgence demandé aux pouvoirs publics inclut aussi «une exonération partielle de cotisations sociales employeur et (le-NDLR) report des cotisations en 2021», un assouplissement des «règles d’octroi des PGE» (remboursements progressifs), une prise en charge publique de «la totalité du financement 2021 des missions régaliennes de sûreté et sécurité aéroportuaires». Parallèlement, la relance de l’activité devra être soutenue par un «pass sanitaire», la préparation de «l’ouverture du duty free», «la mise en place de l’infrastructure de recharge électrique nécessaire au verdissement des flottes», mais aussi une non-augmentation des «taxes (…) sur les compagnies aériennes»… Sans oublier une approche du projet de loi Climat privilégiant «la décarbonation de l’aviation» plutôt que «la décroissance du transport aérien».