Plusieurs fédérations territoriales de l’Union des métiers de l’hôtellerie saisissent le Conseil d’État afin que les discothèques soient intégrées au plan de déconfinement annoncé le 30 avril 2021 et réouvertes au plus tôt. Déposée par diverses fédérations UMIH (Nuit, Rhône, Lot-et-Garonne, Nantes, Puy-de-Dôme, Pays Basque, Morbihan et Loir-et-Cher) ainsi que par les représentants d’exploitants de discothèques, la requête en référé est motivée par «la discrimination dont sont victimes les discothèques, seul secteur d’activité à n'avoir aucune date de réouverture».
Intégrer les discothèques dans le plan de reconfinement et faire reconnaître l’entrave au droit de propriété
Les professionnels demandent à la juridiction «d’intégrer en urgence les établissements de nuit dans le plan de déconfinement au même titre que les concerts et les mariages» et de «reconnaître (…) l’absence de mesures économiques justes et adaptées (…), dès lors que leur fermeture décidée par l'Etat depuis plus de 13 mois entache les principes constitutionnels et conventionnels de leur droit de propriété». Parallèlement, l’UMIH nationale interpelle les pouvoirs publics concernant le fait que «les sessions d’examens de juin viennent officiellement d’être maintenues et organisées aux mêmes dates de réouverture de nos entreprises, à compter de début juin», pénalisant ainsi les apprentis qui «n’auront pu s’exercer en situation réelle d’activité que 7 à 8 mois».