L’Ordre des architectes contribue au débat public ouvert pour les élections présidentielle et législative sous forme d’un plaidoyer titré «Habitats Villes Territoires, L’architecture comme solution».
Ce plaidoyer se décline en 4 thématiques et 16 propositions. Afin de «permettre un développement mieux équilibré des territoires» (3 mesures), il est préconisé de «mettre en œuvre le “Zéro Artificialisation Nette», «renforcer le conseil, l’ingénierie territoriale et la médiation», soutenir les mobilités douces. Il s’agit de «passer d’une politique du logement à une politique de l’habitat» (3 mesures), via «un ministère d’État en charge de l’Habitat, du Cadre de vie et de l’Aménagement du territoire», une action publique forte en matière de «qualité du logement pour tous» et de maîtrise «des coûts de production du logement».
L’évolution de la ville doit prioriser la «réhabilitation» (4 mesures), soutenue par «une politique nationale et locale de réparation urbaine», la priorité donnée au «zéro bâti vacant» et à «l’intensification». Enfin, les «pratiques» doivent être adaptées aux «changement climatique» (3 mesures): «culture du risque», «plan national de végétalisation», «sobriété énergétique».