Pour le syndicat de salariés CGT, «les partis et les programmes» de la candidate Le Pen mais aussi de Zemmour et de Dupont-Aignan, «vont à l’encontre de l’intérêt du monde du travail» et «il y a une différence de nature entre les partis républicains qui accèdent au pouvoir et le cèdent et l’extrême droite qui, une fois arrivée au pouvoir, le confisque». La confédération souligne qu’elle est «indépendante mais pas neutre» et recommande donc «Pas une voix du monde du travail pour l’extrême droite».
Elle juge néanmoins que «Le gouvernement et le président sortant portent une lourde responsabilité sur la perte de sens du débat politique et la banalisation des idées d’extrême droite» et continuera à militer contre tous «reculs sociaux»… en particulier dans le cadre d’un «1er-Mai (…) de mobilisation unitaire exceptionnelle pour porter ces revendications».
> Communiqué du 12 avril 2021