L’organisation multiprofessionnelle fédérant les employeurs de l’éducation populaire (éducation, sport, culture, tourisme…) suggère aux postulants à la présidence de la République et à l’Assemblée nationale, «l’élaboration et la mise en œuvre d’une véritable politique publique, ambitieuse et de long terme, pour permettre à l’éducation populaire de remplir sa mission émancipatrice».
Deux grands thèmes structurent 11 mesures. Il s’agit de «rendre attractifs les métiers» (5 mesures): «campagne de valorisation»; «plan de professionnalisation de toutes les branches»; «nouvelle architecture des titres et diplômes»; soutien à «l’apprentissage et au tutorat»; facilité fiscale pour «l’employeur assurant la formation certifiante de ses salariés».
Un «nouveau contrat de réciprocité» entre collectivités et acteurs du secteur doit être mis en œuvre (6 mesures): créer un «cadre légal de groupement de coopération», ainsi qu’un «fonds spécifique dédié au financement de l’innovation»; mobiliser tous les «financements»; clarifier le «conventionnement» et l’accès aux «appels d’offre»; soutenir «la formation initiale et continue». Enfin, les acteurs du secteur doivent être plus associés à la «définition des politiques publiques».