Le syndicat Force ouvrière est favorable à l’accord sur l’activité partielle de longue durée de la branche de l’immobilier mais veillera à son application en entreprise.
La fédération des employés et cadres de Force ouvrière (FEC-FO) indique que l’accord APLD des partenaires sociaux de la branche de l’immobilier (acté le 26 mai 2021), s’appuie sur le constat que «les entreprises ayant une activité liée à la location touristique ont été particulièrement touchées par la crise». Il s’agit d’un «outil supplémentaire pour sortir progressivement de la crise», qui prévoit, en premier lieu, «l’interdiction des licenciements économiques», celle des «plans de sauvegarde de l’emploi (PSE)», celle d’«augmentation (pour les-NDLR) instances dirigeantes». Pour les salariés, il stipule «une indemnisation à 75% du brut soit, à peu près, 92% du salaire net».
En matière de formation professionnelle, il s’appuie sur « la mobilisation des OPCO, du FNE formation et du FSE» et sur «la possibilité d’abondement du Compte personnel de formation (CPF) en utilisant la contribution conventionnelle décidée le cas échéant par la branche professionnelle et confiée à l’OPCO». Si elle se félicite du dispositif, la fédération sera attentive au respect de l’accord par les entreprises en matière de «réduction horaire du travail», de «droit à la formation», la «protection des salariés».