L’interprofession des fruits et légumes appelle les pouvoirs publics à soutenir les démarches de recherche et expérimentation prises par la filière pour contenir les effets du réchauffement climatique.
Interfel et son institut technique (CTIFL) ont pris, depuis une quinzaine années, la mesure des effets climatiques négatifs et de la problématique de l’eau. Une démarche caractérisée par «de nombreuses actions pour identifier le caractère plus ou moins adapté des futures variétés et des porte-greffes en arboriculture», ainsi que par l’accompagnement des «professionnels pour qu’ils envisagent l’implantation et la commercialisation de nouvelles espèces (…) adaptées à l’évolution climat/ressource en eau».
Appel aux pouvoirs publics à accompagner la recherche et innovation
La filière, afin de limiter l’émission de GES, centre sa recherche sur «l'évolution énergie en serre et sous abris (…), les systèmes de production en verger à haute performance environnementale, le travail sur fertilisation (…) ou encore la mesure du stockage carbone». Concernant la «ressource en eau», il est notamment prévu de relancer l’investigation sur les usages de la filière, dans la perpective bien comprise que «la protection de la ressource en eau, tout comme son utilisation dans le respect des équilibres naturels et d’une gestion durable relèvent de l’intérêt général».
Prenant appui sur ces travaux et sur son comité RSE, l’interprofession entend faire prochainement des «des propositions dans le cadre du Varenne de l’eau»… Néanmoins, elle «espère (…) que les travaux de recherche et d’expérimentation menés sur ces questions seront fortement accompagnés par les pouvoirs publics» suivant «une approche technique et financière coordonnée».