Les syndicats de salariés se félicitent de l'acceptation par les organisations patronales d'une négociation paritaire sur le télétravail dans la perspective d'un accord national interprofessionnel.
À l'issue d'une réunion de «diagnostic» entre partenaires sociaux (22 septembre 2020), la Confédération française et démocratique du travail se dit satisfaite du fait de l'adhésion des organisations d'employeurs à la «négociation d’un accord national interprofessionnel sur le sujet. Ce cadre national doit faciliter le travail des négociateurs dans les entreprises».
Pour la Confédération française des travailleurs chrétiens, laquelle avait récemment claqué «la porte de la concertation» limitée au seul diagnostic, il faut clairement «des règles simples et lisibles», «un cadre commun pour tous! Libre aux CSE ensuite de s’en emparer et de (le-NDLR) décliner». S'il ne «doit pas devenir le mode dominant d’organisation du travail», le syndicat considère qu'il «peut-être une formidable porte d’entrée vers le monde de demain».
Du côté de la Confédération générale du travail, on rappelle que «depuis 2005 (date du dernier accord national interprofessionnel), le télétravail a connu de fortes évolutions qui ont fait l’objet d’un “diagnostic partagé”, lors de la concertation de 2017. Ce texte, signé unanimement (employeurs et syndicats), liste les sujets qui devaient faire l’objet d’une nouvelle négociation» sociale. La CGT liste ses attendus quant au cadre commun: «définition des règles juridiques»; «articulation entre “travail régulier”, «“occasionnel” et “informel”; «droit à la déconnexion»; «organisation du travail»; «sécurité (…) et protections des données»; «encadrement»; prise en compte des aspects «égalité» professionnelle, «handicap», «aidants familiaux».