L'interprofession des semenciers revendique un engagement fort au service de l'agriculture biologique, anticipant l'entrée en vigueur d'un règlement européen.
Selon le Groupement national interprofessionnel ses semences et plants (GNIS), la production de semences bio a progressé de «30% (…) en deux ans». Une progression permise notamment par la création d'une plateforme numérique d'interface entre fournisseurs et producteurs, mais aussi par «une convention dont l’objectif est de permettre d’orienter le choix des variétés à tester dans les essais» passée en 2019 avec l'Institut de l’agriculture et de l’alimentation biologiques (ITAB).
L'interprofession revendique également son engagement à anticiper le «règlement Bio (…) pour (…) atteindre l’objectif de satisfaire la demande de semences Bio à 95% d’ici 2025»; un règlement pour lequel elle a proposé des dispositions relatives à la «pureté spécifique, de taux de germination (…) identiques à celles existantes dans les directives semences, la qualité sanitaire étant (…) définie dans le nouveau règlement santé des végétaux», ainsi que qu'aux «règles d’étiquetage».