France Chimie assure que les entreprises du secteur consentiront un effort important (investissement, coordination entre entreprises, avec les services de sécurité publics) pour prévenir les risques industriels.
«Dans les prochaines années, la Chimie va investir 450 millions d’euros dans la modernisation des entrepôts et des sites de stockage. Au-delà des nouvelles mesures qui renforcent une réglementation déjà exigeante, nous avons pris l’initiative de formaliser des engagements volontaires avec nos partenaires de la logistique pour améliorer encore la sécurité de la chaine logistique» explique le président de France Chimie, Luc Benoit-Cattin. L'organisation professionnelle, en collaboration avec «l’administration, les élus locaux et nationaux, ainsi que leurs partenaires sous-traitants», entend prolonger ainsi les enseignements et correctifs de la catastrophe Lubrizol à Rouen (septembre 2019).
À l'issue de «un an de travail préparatoire», un ensemble de mesures ont été actées: investissement conséquent visant à assurer «davantage de cloisonnement dans les entrepôts», «des moyens renforcés pour la détection (…) et la lutte contre l'incendie», et à «éviter les effets domino entre sites voisins»; meilleure «coordination avec les services de secours pour la gestion des incendies». De plus, les organisations professionnelles France Chimie, Union TLF, Afilog, engagent une «démarche volontaire de progrès continu»: échanges d'informations précises sur «la nature et les quantités de produits», soumission au «système d’audit qualité et sécurité européen (SQAS)» des relations entre industriels et logisticiens.
France Chimie précise, encore, que «outre le secteur de la Chimie, (…) 2300 entrepôts et 2500 sites autorisés et SEVESO en France (…) vont investir 3 milliards d’euros pour moderniser leurs entrepôts (…)», «bâtis existants» inclus.