La chambre professionnelle des opérateurs de domaines skiables structure son projet stratégique autour de 16 éco-engagements visant à prévenir, notamment, les problèmes liés au changement climatique.
Ainsi que le précise le président de DSF, Alexandre Maulin: «Les responsables de domaines
skiables sont aux avant-postes pour constater les impacts du réchauffement climatique sur la montagne (…) À nous seuls, nous ne stopperons pas le réchauffement climatique, (…) mais nous avons choisi d’être les premiers de cordée dans cette transition, pour préserver ce bien commun qu’est la montagne, aux côtés de tous nos partenaires».
Objectif clé pour les domaines skiables: neutralité carbone dès 2037
La feuille de route de l’organisation inclut, comme élément clé: «atteindre la neutralité carbone (…) dès 2037, avec zéro émission de CO2 ».
Les engagements sont structurés autour de 5 axes clés. D’abord «Énergie et climat», ce pourquoi il est prévu de «bâtir un nouveau modèle énergétique pour les engins de damage», de former les agents à l’éco-conduite et raisonner l’usage des remontées mécaniques, de mobiliser les partenaires pour des sites de production et des systèmes de distribution d’hydrogène vert». Autant de dispositions qui seront mesurées à travers un «un bilan carbone» dont tout domaine sera doté d’ici à 3 ans.
En matière d’ «Eau et agriculture», il est prévu de «lisser le prélèvement dans le temps, en stockant de l’eau», d’«optimiser les volumes de neige produits», mais aussi de partager «la ressource avec les éleveurs de leur territoire, ainsi que pour les besoins de réserve incendie ou d’eau potable le cas échéant». Afin de préserver la «Biodiversité», «chaque exploitant devra disposer, sous 3 ans, d’un inventaire des connaissances environnementales des espaces naturels concernés (…) mis à jour dans les secteurs où des travaux se tiennent», et sous le même délai, «les remontées mécaniques qui exposent les galliformes (…) à un risque de collision seront équipées de repères». Sur le volet «Paysages», les DSF incitent leurs adhérents à végétaliser «100% des zones d’intervention situées dans les zones herbeuses» et, surtout, dès 2021 à engager un «dispositif d’élimination des remontées mécaniques abandonnées».
Enfin, sur la question des «déchets» , il s’agira à la fois d’«organiser au moins une fois par an une opération de ramassage sur chaque station/site» et de renforcer les moyens de «sensibilisation des skieurs et randonneurs à la réduction des déchets».