La fédération professionnelle de l'ingénierie propose sa collaboration aux acteurs publics pour relancer l'ingénierie du développement territorial. Ainsi que le précise le président de l'organisation professionnelle, Laurent Giovacchini: «Nous considérons que nos métiers d’avenir – numérique, ingénierie, conseil, événementiel, formation professionnelle – peuvent contribuer, aux côtés d’entreprises d’autres secteurs, à relever le défi d’une nouvelle politique d’aménagement. Plus écologique, plus humaine, cette dernière aura pour conséquence une meilleure répartition des fruits de la croissance sur tout le territoire».
8 axes prioritaires pour une nouvelle ingénierie de l'aménagement des territoires
La feuille de route (1) issue d'une réflexion motivée notamment par l'impact des crises des Gilets jaunes et du Covid, se décline en 8 priorités avec, en arrière-plan, une copération renforcée entre acteurs publics et privés, au premier rang desquels les professionnels de l'ingénierie. Première priorité, la promotion du «télétravail, et (des-NDLR) moyens technologiques qui le rendent possible». Le «développement (hors métropoles) des structures d’entraide et d’échange, comme des tiers lieux ou des espaces de coworking», une «politique responsable des achats», une approche de la formation repensée «pour renforcer la cohésion sociale, l’attractivité, l’innovation et la compétitivité», «le développement du “region-shore”», la «modélisation de nouveaux bassins d’emploi» peuvent prendre appui sur les savoir-faire de la filière Betic. La fédération préconise aussi que les «dispositifs de reconversion et d’accompagnement aux mutations et transformations d’emploi» se déploient à partir de la plateforme «Numeric'Emploi», développée par Syntec Numérique.