L'Institut national de la recherche agronomique (INRA) créé en 1946 et l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA) créé en 2012, ont fusionné, le 1er janvier 2020, en une structure unique: l’Institut national de recherche en agriculture, alimentation et environnement (INRAE).
Une expertise scientifique et technique sur l'agriculture, alimentation et environnement
Ce regroupement a été officialisé par le décret no 2019-1046 du 10 octobre 2019 du ministère de la Recherche, sous le double signe de l'interrelation croissante entre agriculture, alimentation et environnement et d'une mutualisation de moyens.
En tant qu'établissement public national à caractère scientifique et technologique, sous tutelle des ministères de la Recherche et de l'Agriculture, l'INRAE a pour mission «de réaliser, d’organiser et de coordonner, à son initiative ou à la demande de l’État, tous travaux de recherche scientifique et technologique dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation, de la forêt, de l’environnement, de l’eau, de la biodiversité, de la bioéconomie, de l’économie circulaire, de la gestion durable des territoires et des risques dans les champs de compétence précités». En pratique, il contribue à informer la société civile (publications, débats), apporte son soutien technique aux établissements d'enseignement supérieur , son expertise aux pouvoirs publics. Son champ d'intervention regroupe 6 thèmes: «Changement climatique et risques», «Agroécologie», «Biodiversité», «Alimentation, santé globale», «Bioéconomie», «Économie et territoires». Il intervient sur le territoire via 18 centres, 14 départements de recherche, 268 unités de recherche et expérimentales.
Philippe Mauguin, précédemment PDG de l'INRA est aujourd'hui à la tête de l'INRAE. Les grandes orientations de l'organisme public sont établies par un collège de direction, assisté d'un conseil scientifique (27 membres), d'un comité d'éthique (14 membres), d'un conseil d'administration (18 membres). Des «personnalités qualifiées, choisies (…) en fonction de leurs compétences dans les secteurs de l’agriculture, de l’environnement et de l’alimentation, représentant le monde du travail et de l’économie» ont droit de siège au conseil d'administration (ainsi que des représentants des consommateurs) et au conseil scientifique.