L’Alliance France Bioproduction est portée par le Comité stratégique de filière des industries et technologies de santé, avec pour mission de développer les biothérapies.
La création de l’Alliance France Bioproduction, «structure de pilotage scientifique et industriel» est la première étape d’une stratégie de filière des industries et technologies de santé, visant pratiquement à soutenir et développer la recherche et l’innovation pour «réduire le coût des biothérapies», consolider «un réseau d’intégrateurs à finalité industrielle». La structure doit aussi travailler à «la simplification des processus (…) d’accès aux financements, par la réévaluation du cadre fiscal et des procédures d’obtention des autorisations réglementaires» ainsi qu’à «la mise en place et la consolidation de filières de formation initiale et continue».
Faire de la France le leader européen de la bioproduction
L’AFB émane du Comité stratégique de filière des industries et technologies de santé (CSF-ITS) constitué autour d’organisations professionnelles (LEEM, FEFIS), clusters (France Biotech, Medicen), acteurs publics de la recherche, entreprises, avec pour «objectif (de-NDLR) faire de la France le leader européen de la bioproduction» et, concrètement de «porter en 10 ans la part de produits biologiques approuvés par l’AEM et fabriqués en France de 5 à 20%». De multiples initiatives ont déjà été engagées et financées qu’il convient de consolider.
Ainsi que le précise son président Olivier Bogillot, par ailleurs président de la Fédération française des industries de santé (FEFIS): « Répondre à l'ambition que nous nous sommes fixés demande d’investir massivement (…) pour produire ces biothérapies dans nos territoires, plus vite et à des coûts beaucoup plus faibles. Le plan de relance annoncé par le Gouvernement en juin 2020 est une opportunité unique pour structurer une filière créatrice de valeur à tous les points de vue (…) La feuille de route et le plan d’action que nous proposons sont soutenus par les principaux représentants de la filière, il est urgent de le mettre en œuvre, compte tenu des enjeux pour le système de santé français».