Plus d’une dizaine d’organisations représentatives des professions de santé s’élève contre la suppression du fonds interprofessionnel de formation des professions libérales. Le front syndical regroupe les syndicats de médecins (SML), dentistes (CDF, SFCD, UD), pharmaciens (FSPF), infirmiers (SNI), sages-femmes (ONSSF), masseurs-kinésithérapeutes (FFMKR), biologistes médicaux (SDBio), orthophonistes (FNO), orthoptistes (SNAO), podologues (FNP), diététiciens (AFDN), par ailleurs adhérents à l’Unapl. Il réagit au projet du Gouvernement «de regrouper le FIF-PL dans un premier temps avec le FAF-CEA (Fonds d’assurance formation des chefs d’entreprise artisanale) et les conseils de la formation des CMA (chambre des métiers)» a fortiori «sans concertation ni réflexion sur une gouvernance équilibrée», dans le cadre du «plan pour les travailleurs indépendants».
La gouvernance du FIPL permet d’élaborer des objectifs au plus près des besoins
Les organisations professionnelles «feront tout ce qui est en leur pouvoir pour s’opposer à une dilution de leur fonds formation dans un FAF unique ou à son adossement à un OPCO», sachant que le FIFPL est le fruit de «l’implication des représentants de chaque profession dans la gouvernance et dans la détermination des thèmes prioritaires pour chaque profession», permettant au «FIFPL d’élaborer des objectifs au plus près des besoins des exercices professionnels». Elles demandent notamment que «le rapport de la mission de contrôle de la DGEFP en 2016 qui avait montré une gestion saine et pointue du FIFPL soit pris en compte» dans le cadre du rapport que le ministre délégué aux PME «s’apprête à rendre au Président de la République».