Le syndicat Force ouvrière se félicite de la décision du Conseil constitutionnel d’invalider le texte de loi sur la sécurité globale. La confédération note que «cette décision cible la plupart des points soulevés par FO qui, dès le début du débat à l’Assemblée nationale, avait dénoncé et mis en garde» contre «l’atteinte à la liberté de la presse, les risques de transfert de compétences régaliennes aux policiers municipaux et agents de sécurité privée, ou encore l’utilisation de drones pouvant conduire à la surveillance de la population». D’autre part, FO dénonçait «une procédure accélérée (qui-NDLR) pouvait conduire à priver le Parlement et la société d’un débat sur l’impact des mesures qu’elle contenait et (que-NDLR) à cet égard, ni la CNCDH, ni la CNIL n’avaient été consultées au préalable».