Le syndicat agricole Confédération paysanne mobilisait ses adhérents, le 27 mai 2021, contre le projet stratégique national de la PAC. A l’issue de la manifestation, il dénonce aussi des violences policières.
La manifestation organisée devant le siège de la direction générale de Pôle Emploi, avait notamment pour objet d’ «interpeller Emmanuel Macron sur la gravité des premiers arbitrages français de la PAC» et sur la nécessité de «soutenir les petites fermes, créatrices de forte valeur ajoutée et d’emplois (…), revaloriser le paiement redistributif (…), plafonner les aides pour mieux les redistribuer comme le permet le règlement européen» et, plus généralement, celle de s’engager pour une «réelle souveraineté alimentaire (…) qui est une réponse aux enjeux agro-environnementaux».
Une atteinte à la liberté syndicale de manifester
Dans l’attente d’être «reçue à l’Elysée», le syndicat déplore, lors de manifestation, «une gestion calamiteuse de la préfecture de police de Paris, entre ordre de nous laisser partir et contre-ordre de nous interpeller», un «déploiement des forces de l'ordre (…) totalement disproportionné» assorti de contraventions “pour réunion de plus de 6 personnes” contraire à l'état d'urgence sanitaire». Autant d’«intimidations et (…) entraves à la liberté syndicale de manifester».