Déplorant les «récupérations politiques» dont a fait l'objet la récente défaillance du réseau Orange, la Fédération hospitalière de France réaffirme son opposition «à l’idée d’une fusion de tous les numéros d’appel». L'institution professionnelle rappelle la récente tribune qu'elle a signée «avec une très large partie de la communauté médicale dont Samu Urgences de France, la Société française de médecine d’urgence, La Chambre nationale des services d’ambulances, la Conférence nationale des doyens de médecine, la Fédération nationale de protection civile, SOS Médecins…» sur la nécessité du professionnel de santé dans la prise en charge du patient. Elle va dans le sens de la proposition de loi Madras en proposant «deux numéros distincts: l’un centralisant les urgences médicales (le 113 qui correspond au Service d’accès aux soins), l’autre centralisant les appels polices-secours (112)» tout en appelant par la voix de son président «les pouvoirs publics à rappeler toutes les parties autour de la table pour discuter sereinement et en profondeur de la question des numéros d’urgence».