L’organisation professionnelle des libraires se félicite que le Sénat ait adopté la proposition de loi «visant à conforter l'économie du livre et à renforcer l'équité et la confiance entre ses acteurs».
Un texte qui corrige la concurrence déloyale des plateformes numériques
Le SLF s’en réjouit d’autant que le texte reprend «plusieurs dispositions importantes » qu’il réclamait. Ainsi de la « fin de la facturation des frais de port à 1 centime d'euro sur internet » synonyme de frein à la « concurrence déloyale » des « grandes plateformes sur internet ». De plus, les sénateurs actent «un tarif plus abordable que Colissimo ».
Autre motif de satisfaction pour le syndicat: « une distinction claire entre livres neufs et livres d'occasion sur internet (...) mettant fin aux pratiques de certaines grandes plateformes et places de marché sur internet consistant à diluer sciemment la perception du prix fixé par l'éditeur en confondant les prix des livres neufs et ceux des livres d'occasion ».
Si le texte prévoit un «encadrement des soldes d'éditeur », il leur laisse «toute latitude pour modifier à la baisse le prix de vente au public qu'ils ont la charge de fixer » et ainsi «d'écouler plus facilement certains stocks d'ouvrages, tout en maintenant un prix unique pour chaque livre ».
Enfin, le SLF se réjouit de « l’attribution aux communes et aux intercommunalités d'une compétence leur permettant d'accorder des subventions aux librairies: sur le modèle de ce qui existe depuis 1993 pour les salles de cinéma ». C’est pourquoi il « appelle les députés à confirmer ces avancées essentielles ».