La fédération des entreprises mutualistes souhaite que la prise en charge de la couverture santé des plus démunis soit reconsidérée et surtout pas aggravée d’une taxe Covid.
La Mutualité française française, faisant référence au « 1er bilan de la complémentaire santé solidaire (CSS) » tient à rappeler que « la CSS, qu’elle soit participative ou non, est financée à 100% par les complémentaires santé via une taxe de 13,27 euros pour 100 euros de cotisations, et par les efforts des mutuelles gestionnaires en raison d’un financement insuffisant de l’accompagnement des bénéficiaires ».
Réévaluer le financement et le dispositif de gestion de la CSS
De plus, elle estime « que le comité de suivi de la CSS ne permet pas (...) un pilotage efficace du dispositif » notamment quant à l’information fournie aux mutuelles. Aussi, l’organisation professionnelle des mutuelle souhaite que l’on sorte « d’un financement reposant exclusivement sur leurs épaules, et une réévaluation des charges de gestion associées ».
Craignant la pérennisation d’une « taxe Covid », la Mutualité pointe «les risques (...) sur le budget des Français », non sans préciser que «les mutuelles ne font pas d’économies avec cette crise, ce d’autant que « dans le cadre du dispositif de portabilité des droits, les mutuelles doivent faire face à la défaillance des entreprises en assurant le remboursement des prestations des salariés pendant deux ans, sans percevoir de cotisations en contrepartie ».
Les mutuelles ont en outre à faire face à la compensation des arrêts de travail et à l’« effet de rattrapage de soins (...), notamment en dentaire et en optique », ce tandis qu’elles « ont décidé de venir en aide à leurs adhérents (...) en proposant le remboursement d’au moins 4 séances chez le psychologue ».