Le rapport de l’observatoire des prix et des marges agricoles conforte les syndicats agricoles FNSEA et Jeunes agriculteurs dans leur exigence d’un renforcement de la loi EGAlim.
Ainsi que le rappellent les deux organisations «ce rapport est un rappel cinglant de la réalité de la répartition de la valeur au sein de la chaîne alimentaire» et il doit motiver les parlementaires, alors que se discute « la proposition de loi visant à protéger le revenu des agriculteurs», à donner plus de force à la loi EGAlim. Une loi dont les «outils (…) ont permis de mettre fin à la spirale déflationniste en magasins» mais qui se révèle inopérante en ce qui concerne «la construction du prix en marche avant», ce alors que les coûts de production augmentent» de telle sorte que «les marges se restaurent au profit de la seule grande distribution – sans même la prise en compte totale de l’effet covid, qui lui a été favorable».
Pour la FNSEA et JA, il faut aller au-delà des propositions de la mission Besson-Moreau, même si elle «propose des outils clairs». Acter une «contractualisation efficace et rémunératrice» impose de «ne pas faire l’impasse sur un renforcement de l’élaboration, la diffusion et la prise en compte des indicateurs de coût de production dans les contrats», «conserver la sécurisation du prix de la matière première agricole dans la négociation à l’aval».