Le Syndicat des médecins libéraux appelle les nouveaux exécutifs régionaux à dialoguer plus activement avec la médecine de ville.
L’adresse du SML se situe dans la perspectives des élections régionales 2021, avec en premier lieu le souhait d’un «dialogue e(…) qui serait pourtant utile à la construction commune de solutions permettant de conforter et de moderniser l’offre de soins libérale». Le syndicat «demande (…) aux candidats de veiller à faire vivre ce dialogue permanent», de ne pas se focaliser exclusivement sur les structures publiques (CPTS, centres de santé) ni de destabiliser l’offre libérale. Il formule, plus précisément, des propositions visant à soutenir la «visibilité de la médecine de ville» (4 propositions) et «développer la prévention dans les territoires» (3 propositions).
Des incitations fiscales et zones franches pour favoriser l’installation des jeunes médecins
Sur le premier point, il préconise d’assurer une «cohérence et une transparence dans l’action des ARS» avec participation des «syndicats représentatifs, en amont des arbitrages», de «généraliser le numéro d’appel 116 117 pour l’accès aux soins ambulatoires», de pourvoir à l’équité de financement de la «télémédecine» entre ville et hôpital, ainsi que «des incitations fiscales et des zones franches pour favoriser l’installation des jeunes médecins et conforter les médecins en cumul emploi-retraite et reconnaitre leur engagement au service de la population». La « prévention» doit être «au cœur de la coordination et de la coopération entre professionnels libéraux de santé», intégrer «le risque environnemental». Les Régions pourraient aussi «promouvoir la construction ou la réfection éco-responsable des cabinets médicaux par des crédits d’impôts».